LA CHAPELLE DE GUINCHAY - Commémoration de l’Appel du 18 juin : « C’est la fête de la liberté »

 

 

 

C’est une cérémonie émouvante, colorée, animée, riche en symboles, et largement suivie, que le maire de La Chapelle Hervé Carreau et son équipe ont ordonnancé avec beaucoup de maestria.

Rien ni personne ne manquait à ce rassemblement commémoratif : les représentants de l’ANACR, les porte-drapeaux, le major de gendarmerie, le lieutenant des sapeurs pompiers, les maires honoraires, les élus, les jeunes sapeurs pompiers, les enfants du conseil communal des jeunes, et, bien sûr, de nombreux habitants qui ont bravé la chaleur incandescente pour venir se souvenir, se recueillir, et témoigner par leur présence, de la permanence du message du Général de Gaulle.

Dans son discours d’ouverture le maire a rappelé :

« Nous sommes également réunis pour rendre hommage à tous ces combattants de la Libération, à tous ces résistants, connus ou anonymes, qui se sont battus pour retrouver l’espérance, la liberté, à toutes ces femmes et ces hommes, torturés, fusillés, déportés. Grâce à eux notre pays a pu se tenir aux côtés des vainqueurs… C’est un appel à la désobéissance, désobéir devient un devoir quand l’histoire s’impose à vous et que l’honneur de la patrie est mis à mal. Notre liberté, nos droits acquis restent fragiles et ne sont pas garantis d'être immuables.

Aujourd’hui plus qu’hier, soyons animés par cet esprit de résistance, il nous appartient de lutter contre toute intolérance. Dans le monde actuel, traversé de crises, de peurs mais aussi d’espérances, l’appel du 18 juin garde toute sa signification… »

La pose de la gerbe au pied du monument, par un jeune et le maire, fut suivie par le chant du Départ superbement interprété par le choeur Tambronx and Co que co-dirigeaient Nathalie Couchoud et Virginie Deveaux.

Puis ce fut le moment la lecture du message du ministrre des Armées par les jeunes du CCJ, qui alternativement prirent la paroles « Sans l’espoir de ces résistants, c’est la France et son esprit qui se seraient perdus. Sans la voix de Charles de Gaulle, c’est la République qui se serait tue. »

Le chant des Partisans est venu renforcer la solennité de l’instant, qui s’est ouvert sur une poignante minute de silence. L’hymne national repris par tous, a clos la cérémonie.

Les paroles de Maurice Vilain, la musique de Maurice Jarre de « Paris en Colère » ont résumé l’instant - c’est la fête à la liberté -.

Clin d’oeil à la participation de nos alliés lors de la Libération, c’est derrière Marc Block, sonneur de cornemuse en un beau costume écossais, résident à la Chapelle, que l’assemblée a rejoint la fraîcheur de la salle du pressoir pour un bien agréable et rafraîchissant verre de l’amitié.

J.-Y.B.