Communiqué du SNASEN - UNSA Education

Au sein de notre académie l’unique poste supplémentaire affecté par notre ministère a été attribué aux personnels de santé (infirmières). Les assistantes sociales quant à elles devront se contenter d’un redéploiement de moyens entre les 4 départements alors que les besoins sont grandissants sur tout le territoire ! Cela ne nous satisfait pas.

Moins d’élèves ne signifie pas moins de travail. Nous nous opposons à ce procédé injuste qui met à mal un service social déjà bien mobilisé et épuisé.

Des moyens, des postes d’assistants sociaux supplémentaires sont nécessaires dans l’intérêt des élèves, des étudiants et de leurs familles.

La journée mondiale du travail social célèbre chaque année, depuis 1983, les réalisations de la profession, autour de grandes thématiques telles que la dignité humaine en 2015, ou le développement durable en 2017. En 2022, la journée mondiale du travail social s’articule autour de la co-construction de communautés durables pour une transformation sociale inclusive.

Alors que nous voyons le bout de la crise sanitaire, il est temps de se projeter sur l’impact social et économique de la pandémie. Notamment dans l’Éducation Nationale et l’Enseignement Supérieur où les épisodes de confinement et de travail à distance ont eu de lourdes conséquences, tant pour les familles, les élèves et les étudiant·es que pour les personnels, avec une charge de travail exponentielle.

Le SNASEN (Syndicat National Des Assistants Sociaux de l’Éducation Nationale) UNSA Éducation et la fédération UNSA Éducation revendiquent qu’on donne aux personnels les moyens d’exercer leurs missions.

Les services sociaux de l’Education Nationale ont besoin de postes supplémentaires pour couvrir les établissements, de moyens pour mieux soutenir les usagers, et de salaires revalorisés à la hauteur de leur engagement et de leur expertise sociale si indispensable dans ce contexte de crise. Une plateforme revendicative portée unanimement depuis plus de 6 mois par l’intersyndicale n’a fait l’objet que de très rares et minimes avancées concrètes.

La publication au 15 mars du livre vert du Haut conseil du travail social sur les conditions d’emploi, les formations, l’évolution des pratiques professionnelles et la conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social, appelée « Ségur du social » sont attendues par des professionnels épuisés, en manque de reconnaissance.

Les premières annonces faites par le premier ministre font craindre qu’une partie des métiers du champ social ne soit oubliée pour les revalorisations salariales, comme ce fut le cas lors du Ségur de la Santé, notamment pour les personnels travaillant dans le champ scolaire. Alors que les mauvaises conditions de travail des assistant·es de service social aggravent le manque d’attractivité pour ces métiers !