1ère réunion du comité de soutien à Valérie Pécresse ce soir à Sennecé-les-Mâcon, proposé par Marie-Jeanne Philippe, ex-rectrice et responsable société civile du comité de soutien. Une réunion en présence de l'ex-sénateur Jean-Paul Emorine pour évoquer deux points de programme de la candidate LR : l'agriculture et l'éducation.
Présents dans la salle, des élus de la Ville de Mâcon, à commencer par le secrétaire de circonscription LR Jean-Philippe Belville, conseiller municipal, le maire délégué de Sennecé-les-Mâcon Charles Reibischung, mais également la première adjointe Catherine Carle-Viguier, l'adjointe à l'économie Emilie Clerc, le conseiller municipal Jean-Pierre Mathieu. À noter aussi la présence de Gérard Voisin, ex-député, et d'Eric Michoux chef d'entreprise chalonnais. Jean-Patrick Courtois était excusé.
« Les Républicains qui ont des convictions sont bien là » a introduit Jean-Philippe Belleville, heureux de voir une salle bien remplie malgré des sondages défavorables.
Jean-Paul Emorine a enchaîné pour présenter Valérie Pécresse : « c'est la première fois dans l'histoire de notre famille politique d'avoir une femme candidate. Je m'en réjouis. Elle est jeune et née un 14 juillet... L'ancien sénateur a ensuite évoqué les enjeux de l'agriculture française, dont la nécessité que les agriculteurs soient mieux rémunérés grâce à des baisses de cotisations vieillesse et la baisse de la taxe foncière sur le bâti. « Ce sont les propositions de notre candidate, qui sont très bonnes. L'agriculture est un secteur en grande souffrance, avec à une époque un suicide par jour.
C'est un secteur sur-administré avec une PAC qui conduit à l'assistanat. Il faut sortir de cette logique pour aller vers une PAC qui contractualise ; rénover les règles de la commande publique. Il faut renforcer la formation, travailler sur les débouchés pour donner envie aux jeunes de reprendre les exploitations. L'agriculture a aussi besoin d'un choc de recherche pour recréer de la valeur ajoutée et lutter contre le réchauffement climatique. »
Côté éducation, Marie-Jeanne Philippe est revenue sur la politique de l'actuel président, soulignant que « le dédoublement des classes est une bonne chose si tant est qu'on change aussi le contenu enseigné, la pédagogie, ce que n'a pas fait le Président. Il faut aussi de l'aide individualisée pour les élèves en difficulté. Valérie Pécresse propose pour cela de créer une réserve nationale d'enseignants retraités. Elle a raison également de dire qu'il faut plus de Français et de maths dans les petites classes. »
Rodolphe Bretin
