2 800 194 c'est le nombre exact d'habitants au 1er janvier 2021 (-0,1 % par rapport à 2015) selon l'Insee. Si Mâcon a vu sa population progresser (+ 1200 habitants), la Saône-et-Loire a perdu plus de 6 000 habitants. Retrouvez tous les chiffres de la grande étude de l'Insee.

 

En six ans, sa population a légèrement baissé alors qu’elle a augmenté en France métropolitaine. Dans la région, les départements du Doubs et de la Côte-d’Or gardent encore une dynamique démographique positive.

Plus de décès que de naissances

Au 1er janvier 2021, 2 800 194 personnes vivent en Bourgogne-Franche-Comté. La région représente 4,3 % de la population de France métropolitaine. Entre 2015 et 2021, la population baisse légèrement alors qu’elle continuait à augmenter entre 2010 et 2015. Ce retournement est la conséquence d’un solde naturel déficitaire. Le vieillissement de la population conduit à un nombre de décès supérieur à celui des naissances. Le déficit naturel se conjugue à un solde migratoire négatif depuis une dizaine d’année.

Le Doubs et la Côte-d’Or sont les seuls départements en croissance démographique

Entre 2015 et 2021, le Doubs et la Côte-d’Or sont les deux seuls départements de la région à gagner encore des habitants. Ils le doivent notamment à un solde naturel toujours positif grâce à la jeunesse de leur population. La croissance démographique du Doubs, supérieure à celle de la Côte-d’Or, est comparable à la moyenne nationale.

Dans le Jura et en Haute-Saône, la population baisse modérément et sur un rythme continu. La baisse s’amplifie, en revanche, dans l’Yonne et en Saône-et-Loire. Pour ce dernier, la population se rapproche de celle du Doubs.

Le Territoire de Belfort continue de perdre des habitants à un rythme relativement rapide entre 2015 et 2021 alors qu’il en gagnait entre 2010 et 2015.

La Nièvre connaît une décroissance démographique depuis plus d’une cinquantaine d’annéPopulationINSEE_28decembre2023 - 1es, désormais parmi les plus importantes de France avec la Martinique, la Haute-Marne et la Meuse

Dijon et Besançon, toujours en croissance

La population continue d’augmenter à Dijon et Besançon, et dans leurs agglomérations. Elle progresse également dans la plupart des intercommunalités alentour. Sens et Mâcon profitent toujours du dynamisme de l’Île-de-France et d'Auvergne-Rhône-Alpes. Bénéficiant de la proximité avec la Suisse et de l’installation de nouveaux arrivants, les intercommunalités proches de la frontière, en premier lieu celle de Pontarlier, connaissent un fort dynamisme démographique. D’autres agglomérations, comme celles de Dole et de Chalon-sur-Saône, gagnent également des habitants. À l’inverse, le Grand Belfort ainsi que Nevers Agglomération et CA Beaune, Côte et Sud perdent respectivement 4 400, 2 100 et 1 900 habitants entre 2015 et 2021.

Enfin, la baisse démographique s’accentue dans les intercommunalités isolées ou situées dans des zones économiquement fragilisées. C’est le cas par exemple pour celles de Creusot Montceau-les-Mines, Puisaye-Forterre, et Sud Nivernais.

Saône-et-Loire, Mâcon trop seule

Si la préfecture du Département peut se féliciter d'avoir gagner des habitants (de 33 236 à 34 448), les autres villes de Saône-et-Loire ne peuvent pas en dire autant. Chalon limite "la casse" avec un recul de 359 habitants. Le Creusot a perdu 1156 habitants, Montceau-les-Mines 1941 et Autun, 490. 

 

Population en 2021

(évolution depuis 2015)

Côte-d’Or

535 503 (+2 356)

Doubs

547 096 (+10 137)

 

Jura

258 555 (-2 032)

 

Nièvre

202 417 (-9 330)

 

Haute-Saône

234 296 (-3 410)

 

Saône-et-Loire

549 288 (-6 120)

 

Yonne

333 385 (-7 518)

 

Territoire de Belfort

139 654 (-4 829)