
Réuni le 15 décembre 2025, le Conseil municipal de Mâcon a tenu une séance de clôture particulièrement dense. Pour la dernière séance de l’année, exceptionnellement fournie, cette réunion a pris la forme d’une vaste séance de réorganisation et de consolidation, administrative et financière. Entre régularisations administratives, décisions structurantes et lancement de projets majeurs, cette dernière réunion de l’année illustre à la fois la continuité de l’action publique, l’intense activité des services municipaux, le dynamisme de la collectivité et une gestion rigoureuse tournée vers la préparation de 2026.
Après l’approbation du procès-verbal de la séance du 6 octobre et la communication du maire, les élus ont procédé à l’élection d’un nouveau maire délégué à Loché.
L’aménagement urbain et mobilités ont marqué un accent fort sur l’entrée sud, puisque les projets d’aménagement ont occupé une place majeure, notamment autour de la requalification de l’entrée sud de la ville et du quartier Saint-Clément, pour laquelle plusieurs demandes de subventions ont été approuvées.
Le Conseil a également validé : une convention de co-maîtrise d’ouvrage avec Mâconnais-Beaujolais Agglomération pour l’aménagement d’une piste cyclable rue Pillet, une demande de fonds de concours pour la continuité cyclable entre la rue Pillet, le rond-point de Bioux et le quartier Saint-Clément.
Ces décisions s’inscrivent dans une politique cohérente de développement des mobilités douces.
Autres temps forts de la séance, l’ habitat, le cadre de vie et la transition environnementale : l’adoption de la convention et du règlement d’intervention de l’OPAH-RU du centre-ville, outil structurant de rénovation de l’habitat et de revitalisation urbaine. En matière d’environnement, plusieurs conventions ont été approuvées avec MBA pour : l’implantation de colonnes enterrées de déchets rue Lamartine, la mise à disposition de sites de compostage partagé sur le territoire communal.
Le Conseil a acté la déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU pour permettre l’implantation de l’usine Schneider dans la ZAC Europarc, avec fixation des modalités de concertation. Il s’agit d’un dossier emblématique du développement économique et de l’attractivité du territoire.
Culture, patrimoine et rayonnement n’ont pas été oublié; la culture reste un pilier de l’action municipale. Les élus ont validé plusieurs demandes de subventions pour :
la rénovation de la Cave à Musique, la restructuration du hall de la Médiathèque,
la programmation 2026 du Musée des Ursulines (DRAC, Région, Département).
Le Conseil a également émis un avis favorable au classement de l’église Saint-Pierre au titre des monuments historiques et renforcé les partenariats culturels (INRAP, exposition Regards sur la Ville).
La Ville a confirmé son soutien au tissu associatif avec les rapports relatifs à la solidarité, la vie associative et les grands événements : le renouvellement des conventions avec Les Restaurants du Cœur, Les subventions à Art en Liberté, au Comité de jumelage, les aides aux associations sportives et au Parc des expositions.
La séance s’est aussi projetée vers l’avenir avec la signature d’un contrat tripartite avec Amaury Sport Organisation, le Département et la Ville, ainsi qu’une demande de subvention pour l’accueil d’une étape du Tour de France Femmes avec Zwift.
Conformément aux obligations de fin d’exercice, de nombreux rapports 2024 concernant l’ intercommunalité et les services publics ont été présentés.
Sur le plan budgétaire, sur celui des ressources humaines, le Conseil a adopté les classiques démarches de mise en ordre, de renouvellement et d’adaptation à l’avenir….
Bref ! Une séance de clôture révélatrice d’une ville en action, d’une ville en ordre tournée vers demain. Technique, dense et structurante, cette dernière séance de l’année s’apparente à une mise en ordre générale avant l’ouverture d’un nouvel exercice. Elle témoigne d’une collectivité active, d’une gestion rigoureuse et d’une capacité à conduire simultanément projets urbains, politiques sociales, culturelles et financières, confirmant le dynamisme et la solidité de l’action municipale à Mâcon.
L’opposition, devant cette solidité, n’a pu conduire qu’un combat de harcèlement au fil des dossiers. La minorité municipale, visiblement désunie, en fut réduite à des rôles de tireurs embusqués, qui ont ciblé, souvent à plusieurs voix, des sujets pourtant lourds : « l’échec des halles Saint Pierre, la fermeture inquiétante des commerces du centre ville, la programmation ‘sans les Mâconnais’ au Parc des Expos, la faiblesse des moyens humains en politique sociale, le défaut de sécurisation des pistes cyclables, le défaut d’information sur la politique économique… »
Pourtant bien dans son rôle, Mâcon Citoyens, à quelques mois d’échéances cruciales, reste à la recherche d’une unité salvatrice. C’est bien le sens de la parole de Catherine Amaro qui nous confirme en prémonition : «… une seule liste pour les municipales… oui ! … Je rêve même d’un binôme à la tête… »
JYB