En ce dix-septième jour du ramadan, repas Iftar pour l’association culturelle Turque de Mâcon.

L'heure de rupture du jeûne, ou "Iftar », se déplace d'une à deux minutes tous les jours, en fonction du coucher du soleil. En cause : les journées qui rallongent à l'approche du solstice d'été, repoussant la tombée de la nuit. Cet instant clé du ramadan est aussi différent d'une ville à l'autre, ce soir à 19h09 à Mâcon.

L’accueil est chaleureux et les échanges nombreux ; hommes, femmes et enfants s’installent dans la pièce qui leur est dédiée. Les salles à manger sont décorées de tableau de calligraphie faite par Fatih Cosan, artiste et membre  de la communauté, qui s’occupe aussi de la classe en ligne ouverte en février dernier. C’est lui qui a fait les calligraphies offertes aux élus présents à cette soirée.

Le repas a été préparé par un cuisinier venu de Turquie et débutera une fois que la prière du coucher du soleil, Maghrib, sera terminée. Aujourd'hui les convives, jusqu’à 600 personnes selon les soirs, sont invités par Co şkun Parlak.

Aux côtés de l’Imam, un interprète est présent afin que toute l’assemblée puisse comprendre, une attention particulière dédiée à Jean-Patrick Courtois, Maire de Mâcon et son adjoint Hervé Reynaud, en charge du dialogue interculturel qui sont présents ce soir.

Je partage le diner avec les femmes, étudiantes, travailleuses sociales, femmes au foyer…commerçantes qui viennent d’ouvrir dans le quartier un concept « cocooning », lieu dans lequel on peut trouver des vêtements, un salon de thé et très prochainement des soins bien-être.

Le repas est suivi d’une prière à la Mosquée, puis il est possible de prendre thé ou café avec les desserts apportés par les membres de la communauté. Chacun peut donner ce qu’il veut pour sa consommation, ce qui permet une entrée d’argent permettant des actions menées par la communauté.

Une kermesse sera organisée les 9, 10, 11 et 12 décembre par l'association qui compte environ 800 adhérents. Elle se déroulera au siège, rue Olivier de Serres, et comme le rapelle si justement Zeynep, travailleuse sociale aux Gautriats  « elle est ouverte à tous ». N’hésitez pas à vous y rendre pour profiter des mets et de l'ambiance festive !

Nathalie Bénas