Une première pour le lycée de l'Horticulture et du Paysage de Tournus !

Dans le cadre de la journée internationale des forêts, la Préfecture de Saône-et-Loire en collaboration avec le lycée de l'Horticulture et du Paysage de Tournus a procédé ce jeudi matin à la plantation d'un cerisier Bigarreau Burlat.

Deux élèves de Terminale Bac Pro Aménagement Paysager du lycée de Tournus encadrés par Emmanuel Devaux, enseignant en techniques des aménagements paysagers ont mis en terre l'arbre symbolique dans les jardins de la Préfecture labellisés LPO en présence du Préfet Yves Séguy, d'Agnès Chavanon, secrétaire générale de la Préfecture, de Myriel Porteous, directrice de cabinet du Préfet, d'Imad Bentahar, chef de service interministériel du pilotage et de l'aménagement du territoire et du Directeur du lycée Antoine Philippe.

Étaient également présents : la Ligue de protection des oiseaux, l'Office français de la biodiversité, Rachel Marguet, chargée de mission Économie et Emploi et deux techniciens forestiers de l'unité milieu naturel et biodiversité de la DDT.

Monsieur le Préfet a souligné « l'action symbolique en ce 21 mars réalisée par des acteurs de la jeune génération et acteurs de l'environnement dans ce jardin de la République qui essaye de faire le meilleur accueil à l'environnement. »

Le directeur du lycée a rappelé le rôle fondamental de l'arbre dans notre environnement.

« En cette période de forte prise de conscience des enjeux colossaux qui se jouent derrière la préservation du climat, les arbres ont un rôle fondamental, dans le maintien de l’humidité et de la fraîcheur, la captation du CO2, l’aération des sols, et la constitution de réseaux mycorhiziens, avec lesquels ils dialoguent, et qui servent de vecteurs de nutriments pour les plantes.

Ils remplissent également fréquemment une fonction de coupe-vent, et accueillent une bio-diversité étonnante.

Bref leur importance écologique n’est plus à démontrer, ni leur rôle d’auxiliaire avec les cultures anthropiques, qu’il s’agisse de maraîchage ou de viticulture, lorsqu’ils ne servent pas à réparer les actes manqués du genre humain, en dépolluant les sols. »

Le cerisier a été planté à hauteur de pot, soit à 60 cm dans une terre sablolimoneuse, idéale pour sa croissance.

Maryse Amélineau

 

Photos © Maryse Amélineau