Communiqué :

La satisfaction affichée récemment par Mâcon Energie ne trompera malheureusement personne. Les tarifs du chauffage urbain à Mâcon vont augmenter en moyenne de 30 % en 2022. Les 9 500 bâtiments publics (HLM, cité administrative, hôpital...), mais aussi les copropriétés privées vont voir la note augmenter. A titre d'exemple pour un appartement F3 dans les HLM à Bioux, les charges de chauffages mensuelles passent de 63,35 à 82,36 € soit + 19,01 € (x12 = 228,12 €) soit une augmentation de 23 %. Si nous rajoutons l'augmentation des loyers et la baisse des APL, la note va être salée pour de nombreux Mâconnais.

Ce constat est le même pour les locataires du parc privé, mais aussi pour les propriétaires qui vont voir leurs charges augmenter. Pour certaines copropriétés d'énormes travaux de mise aux normes des sous-stations doivent être entrepris pour pouvoir continuer d'avoir accès au chauffage urbain dans de bonnes conditions. En 2017, quand JP Courtois a présenté la nouvelle chaufferie, il n'avait pas annoncé ça ! C'est un mauvais coup pour le pouvoir d'achat !

Pourquoi en est-on arrivé là ? Les prix des deux composants de la chaufferie ont augmenté de 5 % pour le bois et de 198 % pour le gaz. Mâcon Energie se vante de nombreux travaux en 2020 pour la chaufferie des Bruyères. On peut légitimement se poser la question de ces travaux trois ans après l'ouverture de cette chaufferie. Elle est quand même toute neuve !

Mâcon Energie a annoncé une baisse moyenne de 26 % par rapport à 2016. Tout tombe à l'eau en 2022.

Pourtant les choses ne sont pas inéluctables.

Dans le cadre de la campagne « des jours heureux » menée par Fabien Roussel, le candidat du PCF à l’élection présidentielle, les communistes proposent de lutter contre la baisse du pouvoir d'achat

– avec un SMIC à 1 923 € brut soit 1 500 € net

– aucune pension de retraite en dessous de 1200 €

– les taxes pesant sur les tarifs de l’électricité et du gaz diminuées immédiatement.

– une remise à plat des mécanismes tarifaires, permettant de garantir des prix accessibles à tous et à toutes, et assurant une pleine transparence vis-à-vis des consommateurs. À titre d’exemple, les taxes qui constituent aujourd’hui le tiers de nos factures énergétiques seront réduites. La TVA sur les consommations sera fixée à 5,5 %, les taxes assises sur des taxes seront supprimées. Le chèque énergie sera porté à 700 euros minimum par an, avec interdiction des coupures d’énergie pour les personnes en état de précarité énergétique.

 

La Section du Mâconnais du Parti communiste français