L’assemblée plénière du CJD du Mâconnais-Val de Saône s’est déroulée ce mardi 20 jui, au Château d’Hurigny. Céline Sevestre qui inaugurait, en succédant à Julien Masse, la présidence du club, avait magistralement organisé cette rencontre, qui rassemblait plus de 120 participant.e.s venu.e.s pour cette soirée de prestige au titre très actuel et évocateur de penser global, agir local.

Sur le perron du magnifique château, la présidente explique : « notre promesse pour cette conférence interactive est explorer et inspirer les jeunes dirigeants des démarches engagées et responsables des entreprises qui partageront leur expérience, et les outils pour adapter les entreprises aux enjeux actuels et futurs qu’ils soient économiques, sociaux, sociétaux, écologiques… Ces sujets graves, de plus en plus préoccupants, nous ne les aborderons pas sur le style moralisateur et sentencieux. C’est pourquoi, nous avons demandé à Thomas Pizzoti du café-théâtre Kézaco d’instiller dans son animation cet humour léger qu’il sait faire partager. »

En introduction aux échanges, la présentation du cadre global, du constat et de l’état des lieux, était assurée par Sylvie Nuria Noguer, membre de la Convention Nationale Énergie Climat, qui a remis son rapport au gouvernement. Cette cheffe d’entreprise ingénieure et passionnée démontra avec que, « confrontées au défi de la préservation des conditions d’habitabilité du système Terre, les entreprises n’ont pas d’autre choix que de transformer radicalement leur modèle économique. Bien au-delà de la réduction des impacts négatifs de ses activités, nécessaires mais insuffisantes, il s’agit de faire le saut paradigmatique de la régénération en jouant la carte vertueuse de la coopération avec la nature… nous proposons aux dirigeants de débloquer les inerties afin de rendre irrésistible la bascule de l’économie extractive vers une économie regénérative avant 2030. »

Ce concept ouvrit donc les témoignages de l’« agir local », par la montée sur scène de dirigeants responsables du Mâconnais Fermob (Baptiste Reybier) et Groupe Ducert (Édouard et Jacques Ducert). Ces témoignages ont permis l’ouverture d’échanges avec la salle, démontrant que les entreprises disposent d’une capacité créative exemplaire. En fédérant et en organisant l’action collective, elles résolvent au quotidien des problèmes plus ou moins complexes. Démontrant largement leur capacité à concevoir des solutions nouvelles en réponse à ces problèmes.

Le changement de paradigme et son basculement vers l’économie regénérative est donc bien en marche chez les membres du CJD qui ont pu, autour d’un beau buffet, commencer la bascule…

J.-Y. Beaudot