Un ouvrage publié par la Société d'étude mâconnaise. Il a été présenté mardi soir devant la gare de Mâcon-Ville.

Le saviez-vous ? Auparavant, il fallait entre six et sept jours pour rejoindre Paris par la route, et un jour et demi pour se rendre à Lyon par la voie d’eau, moins dangereuse que la route. Et le 10 juillet 1854, énorme changement dans le transport de personnes et de marchandises. Le train est arrivé à Mâcon, sur le trajet de la voie ferré PLM (Paris Lyon Méditerranée). Quel temps de gagné en bientôt 170 ans. Lorsqu’on sait désormais qu’il faut moins de deux heures pour monter à la capitale à bord des TGV. À ce sujet, Jean-Patrick Courtois, maire de Mâcon a vanté les mérites de la ville préfecture, en soulignant qu’elle possédait deux gares TGV sur deux lignes différentes.

C’est donc à la gare de Mâcon Ville, que Laurent JOEL, directeur des gares de Bourgogne Franche-Comté, a reçu en compagnie du maire de Mâcon, les membres de la SEM, et les partenaires pour la présentation publique de leur dernier cahier titré : L’arrivée du train en gare de Mâcon.

Le président et coauteur de cet ouvrage, Dominique Spay étant excusé, c’est donc le second coauteur, Yves Pagnotte qui a narré, et retracé l’histoire de la gare de Mâcon. En le feuilletant, on y apprend que l’Empereur Napoléon III y a fait halte avec l’impératrice Eugénie le 24 août 1860.

Que la dépouille d’Alphonse de Lamartine est revenue en train de Paris en mars 1869, afin d’être inhumée à Saint-Point près des siens. Egalement, que le buffet de la gare a vu le jour en 1861, et que la gare a été détruite le 2 septembre 1944, lors du repli allemand. Les ponts de Saint-Laurent, et de Genève subirent le même sort, avant que la ville Mâcon soit libérée deux jours plus tard.

Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à acheter cet ouvrage. Il fourmille d’images et de photos. Cette tranche de vie et d’histoire de la vie mâconnaise est plus qu’intéressante et passionnante.

Plus d’informations : www.histoire-macon.fr 

Rémy Mathuriau

Yves Pagnotte

Laurent Joël, Yves Pagnotte et Jean-Patrick Courtois