La première de Sarah, le dernier été a été jouée ce jeudi soir à l’Orphée Théâtre.

C’est dans son ancien fort militaire de Belle-île en Mer que nous retrouvons la grande Sarah Bernhardt, au crépuscule de sa vie, handicapée mais encore bouillonnante de vie telle un fauve prêt à bondir.

Elle a décidé d’écrire ses mémoires, aidée par son fidèle secrétaire Georges Pitou. Tour à tour drôle, émouvante, merveilleuse et insupportable, elle déplie toute une vie vouée au théâtre et à l’amour, en essayant de donner un sens profond à son existence.

L’auteur anglais John Murrell qui s’est remarquablement documenté sur la vie de la célèbre comédienne, nous livre un portrait attachant et sans fard de ces deux personnages formant un duo remarquable dans leur complémentarité.

La pièce, créée il y a tout juste 40 ans au théâtre de l’Oeuvre à Paris réunissait Delphine Seyrig et Georges Wilson qui en fit l’adaptation en français.

Sarah, le dernier été sera reprise ce week-end pour 4 représentations avec Cosette Travère dans le rôle de Sarah et Olivier Sandler dans celui de Georges Pitou.

Cosette et Olivier sont admirables, complices à la fois drôles et touchants.

 

Pour une première, le public était tout avec nous et ça nous a vraiment motivé. J'ai l'impression qu'avec Cosette et moi, il nous est arrivé des sentiments que nous n'avions pas mis en répétition et qui ont contribué peut-être à une élaboration plus fine des personnages. On s'est un petit peu surpris nous mêmes dans les rapports qu'on a eu ce soir et c'était très enrichissant pour nous. On s'est rencontrés il y a 30 ans à Mâcon, à un cours de théâtre de Madame Evancia Cosma, une grecque. Et on ne s'est jamais quittés depuis. 

Olivier Sandler

Sarah, le dernier été, un bel hommage à la grande actrice.

Il reste encore quelques places pour les prochaines représentations.

Pour toutes réservations appelez le 06 07 84 26 64.

Maryse Amélineau

 

Photos © Maryse Amélineau