Ce jeudi 10 juillet, les différents acteurs de la lutte contre les violences faites aux femmes ont renouvelé le contrat de mobilisation du réseau VIF (Violences Intra Familiale) au siège de l'Agglomération. Un renouvellement et une progression nécessaire suite à une grande évolution de la situation.

 

Après un premier contrat il y a 6 ans, ce sont de nouveaux postes et partenaires liés à cet engagement qui sont apparus et un nombre de situations à prendre en charge et de logements à mettre en place qui ont augmenté. Face à cette accélération et face aux violences, « une réponse collective renforcée ». L’outil indispensable à cette lutte s’est solidifié en rencontrant les partenaires et en retravaillant leur soutien. Les objectifs sont d’apporter un soutien aux victimes, de sensibiliser, de renforcer les partenariats et de collecter les données. Pour rappel, le réseau regroupe une centaine de partenaires, met en place un projet personnalisé, dans un accompagnement gratuit et confidentiel.

Après plus d’un an de préparation et de réflexions, le renouvellement du contrat voit le jour. Lors de la signature et la réunion qui la précède, ce sont essentiellement des remerciements envers les partenaires et acteurs de ces efforts qui rythment les discours. Ce sont vingt représentants tant des forces de l’ordre, de la santé, du territoire, du logement social ou d’associations caritatives qui sont présents et attentifs au discours, avant de participer pour certains. L'on nous rappelle que l’accompagnement subsiste depuis 2004, qu’il y a 12 réseaux existants.

Les représentants ont évoqué et mis en image l’importance de toutes ces actions. Ils ont exprimé notamment la volonté de trouver un réel statut et une pérennité à l’avenir. Chacun et chacune partagent ainsi également l’espoir et la volonté de continuer ces implications.

Malgré la gravité du sujet, des sourires et même quelques rires s’invitent aux échanges. La réunion se termine en poursuivant les discussions autour d’un café, renforçant l’esprit convivial et solidaire de ce rassemblement.

 

Laure-Hélène Montangerand