Communiqué: 

En février 2025, le service Cuture de la Ville de Mâcon avait proposé à la Société d’Etudes Mâconnaises (SEM) d’écrire la biographie de femmes qui avaient compté dans l’histoire mâconnaise, dans la perspective des Journées du Patrimoine.
Quatre adhérents de la SEM se sont mis au travail et ont permis la parution de ce livret de 40 pages qui retrace 10 Femmes qui ont compté dans l’Histoire de Mâcon, mis en vente samedi 21 et dimanche 22 septembre au stand de la SEM, dans le cloître du Musée des Ursulines.

Janine RIVON s’est passionnée pour Clémence ROBERT (1797-1872), écrivaine proche de Madame Récamier, et Eugénie NIBOYET (1796-1883), engagée dans le journalisme et des activités de bienfaisance, parfois avec Madame de Lamartine. Pionnières du féminisme, elles ont contribué à la réflexion sur les inégalités, sur la misère, sur l’esclavage et sur la peine de mort, avec un courage extraordinaire dans le contexte de leur époque.
Guy FOSSAT a mis en lumière les talents complémentaires, les parcours et les souvenirs laissés par Alix de Lamartine, la mère du poète, et Marianne, l’épouse du poète. Il retrace les lieux où elles ont vécu, notamment à Mâcon. Guy Fossat montre la modernité de nombre de leurs réflexions.
Jean-Michel JEANNET a rendu hommage à trois héroïnes de la Résistance : Lucie Aubrac qui a eu des attaches nombreuses en Mâconnais ; Berty Albrecht, dont l’arrestation à Mâcon a précédé la mort tragique à la prison de Fresnes ; Renée Blanvillain, dont on sait moins qu’au péril de sa vie, elle a sauvé la famille du docteur Israël.


Yves PAGNOTTE a mis en lumière trois Mâconnaises aux profils très différents. Jeanne RONGIER (1852-1929), peintre proche de Corot, membre de l’école de Barbizon, a été honorée lors de l’exposition universelle de Chicago en 1893. Marie-Denise URIOT (1742- 1817) : après une jeunesse dans les milieux intellectuels francs-maçons du monde germanique, devient une très brillante actrice de la Comédie Française sous le nom de Madame Suin, contribue à l’unité de la Comédie Française et surtout à sa réouverture en 1799. Françoise BELLON (1714-1793), passée aux côtés de son mari Jacques RATTON, de même origine, du statut de bergère du Briançonnais à celui de très riche commerçants au Portugal, acquise aux idées des Lumières, enracinée ensuite en Mâconnais, bâtisseuse du bel hôtel particulier de la place Saint-Etienne.