La cérémonie à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie a eu lieu hier.

La cérémonie commémorant le 62ème anniversaire du Cessez-le-feu en Algérie s’est déroulée ce mardi 19 mars à 18h30 au square de la Paix.

De nombreux Mâconnais se sont retrouvés pour commémorer la date officielle du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie.

Le préfet, les élus, les représentants des forces militaires étaient ensemble au square de la Paix pour rendre un hommage appuyé aux morts pour la liberté. 

Cette cérémonie est dédiée à toutes les victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et en Tunisie. Elle était présidée par le préfet Yves Seguy, en présence de Benjamin Dirx, député, de Claude Cannet vice-présidente du Conseil départemental, de Jean-Patrick Courtois, maire de Mâcon, du Lieutenant Christophe Morizeau, représentant le délégué militaire départemental, et de nombreuses personnalités civiles et militaires.

Dans le dispositif figuraient également une délégation de la Gendarmerie Nationale, des représentants du service d'incendie et de secours départemental, ainsi que les portes drapeaux des associations d'anciens combattants et victimes de guerre.

La cérémonie officielle débuta par la lecture de l'ordre du jour du Général Ailleret par  Bernard Cinquin, président de la FNACA. Suivit ensuite la lecture du message ministériel par le Préfet : « Nous réunir le 19 mars, c’est aussi faire écho à ce que l’histoire de France du vingtième siècle, par ses déchirures, porte de profondément tragique en elle. Nous ne célébrons aujourd’hui ni victoire ni défaite militaire. L’issue de la guerre d’Algérie n’a pas été réglée par les armes. Le chemin sur lequel la Nation s’est engagée est celui de la réconciliation des mémoires, à laquelle chacun doit participer, avec lucidité et honnêteté face aux faits. Ce chemin, long et difficile, mais nécessaire et salutaire, est aussi celui qui nous conduit vers une cohésion nationale consolidée. Car en reconnaissant sans a priori que des mémoires plurielles puissent exister et s’exprimer, c’est la France que nous grandissons, et son destin que nous construisons. Vive la République ! Vive la France ! »

Ce fut alors le dépôt de gerbe de la FNACA par Bernard Cinquin, président de la FNACA, puis le dépôt de gerbes des autorités.

La sonnerie aux morts, ouvrait un moment de recueillement que suivit l’hymne national. La cérémonie se termina par les remerciements des autorités sur l'air du chant des Africains.

Jean-Yves Beaudot