C'est ce qu'ont présentés cet après-midi Karine Malara, procureure de la République, et le capitaine Jérôme Peigney, commandant de l'escadron départemental de Sésurité routière (EDSR).
Placés au rond point de Fleurville, les gendarmes ont arrêté quelques contrevenants au code de la route (en infraction unique). Pas d'amende ni de perte de point au tournant, simplement une convocation pour un stage de 2 heures de rappel à la loi avec un ancien gendarme de l'EDSR, délégué du procureur.
Le dispositif est tout récent, à l'état expérimental. Il entre dans le cadre d'une semaine à thème par mois. Cette semaine, les gendarmes ont contrôlé plus particulièrement le clignotant déclenché et le respect de la priorité.
Le stage est évidemment obligatoire. Si le contrevenant s'y soustrait, il reçoit l'amende et se verra retiré les points de son permis de conduire. Le choix est donc simple : accepter les 2h de rappel à la loi, ou payer l'amende et perdre des points. Un choix qui sera sans doute vite fait.
« Avec ce dispositif, nous souhaitions expérimenter une réponse plus qualitative » indiquait la procureure. « Le stage de 2h est un stage en groupe, ce qui permet des échanges. »
Un premier stage a été organisé en septembre, sur le thème de l'usage du téléphone au volant et du défaut de ceinture de sécurité.
Un 1er bilan du dispositif sera fait d'ici la fin de l'année.
Dans tous les cas, voilà une excellente façon pour les gendarmes de montrer qu'ils ne sont pas dans la course à l'amende. « Je suis content quand je ne verbalise pas... » assurait le capitaine Peigney.
Rodolphe Bretin
Anaïs Martin, substitut du procureur, le capitaine Jérôme Peigney,
Karine Malara, et le lieutenant colonel Jean-Marc Buhr ont donné toutes les explications