Les enfants s'en souviendront : ce lundi, soit 4 jours avant Noël, ils sont descendus de Charnay, où ils vivent, pour se présenter avec leur maman, au commissariat de Police de Mâcon.
La maman venait dénoncer des menaces de mort avec arme, un couteau, dont elle aurait été victime pendant la nuit. L'agresseur présumé ? Son compagnon.
Celui-ci a été interpellé dans la foulée, et placé en garde à vue. La garde à vue a été prolongée pour permettre aux enquêteurs de travailler.
La victime, âgée de 43 ans, a fait état, lors de son audition, d'agressions sexuelles « habituelles » de la part de cet homme, sous la menace, toujours, d'un couteau. Contrairement aux pratiques les plus courantes (sic), le conjoint ne commettrait pas ces violences sous l'effet de l'alcool.
Ce monsieur, âgé de 45 ans, est présumé innocent tant qu'il n'a pas été jugé. Il a néanmoins été présenté cet après-midi au Procureur de la République, puis est passé en comparution immédiate, ce qui indique des éléments sérieux à son dossier. Il a demandé, conformément à son droit, à disposer d'un délai pour préparer sa défense. Le Tribunal l'a placé en détention provisoire, pour éviter tout risque de réitération : la violence sur conjoint est une violence aggravée, et la priorité est toujours de protéger les victimes.
Les enfants sont jeunes, l'aînée n'a que 14 ou 15 ans, et eux aussi sont considérés comme victimes de violences intrafamiliales, si celles-ci sont avérées. Jugement le 18 janvier prochain. Demain, c'est Noël.
F. S-A