Une histoire qui laisse perplexe : cet après-midi, un jeune macédonien a dû se présenter devant la justice pour avoir pénétré dans un local SNCF à la gare de Fleurville le mois dernier, et y avoir allumé un feu.
Quand les gendarmes arrivent sur place le soir du 17 janvier 2017, les portes d'un local SNCF ont été forcées et les néons au plafond arrachés. Une forte odeur de fumée flotte dans l'air. Dans la pièce suivante, une cuisine, ils ne croient pas à leurs yeux : Un feu a été allumé parterre contre le mur à l'aide de la plaque de cuisson électrique, les plaques au plafond ont été enlevés pour évacuer la fumée.
Un feu de campement dans la cuisine
Le coupable est vite trouvé – un jeune homme qui se promène le long des rails direction La Salle est interpellé. Il sent fortement le brûlée et a les mains recouvert de cendre.
L'enquête révèle que ce jeune Macédonien avait disparu de son domicile où il habite avec sa famille ce jour-là sans rien dire à personne. La nuit tombée, il commence à avoir froid et recherche un endroit où dormir. Quand il remarque le local SNCF vide. Il force les portes et casse les luminaires à l'aide d'un caillou « pour ne pas être vu » et se dirige dans la cuisine où il fait un feu de campement pour se réchauffer. Devant le juge, il admet les faits mais affirme de ne pas comprendre lui-même ses actes.
Remise en question de la responsabilité pénale
Effectivement, le malfaiteur est actuellement suivi par le Centre Médico Psychologique d'Autun pour « psychose hallucinatoire ». Raison pour laquelle la procureure soulève la question de la responsabilité pénale de l'accusé. Le tribunal décide alors d'ordonner l'établissement d'une expertise psychiatrique pour juger le discernement de l'accusé au moment des faits avant dire droit.