Le lycée René Cassin de Mâcon avait programmé ce jeudi après-midi, la venue de marraines par l'intermédiaire de l'association « elles bougent » dans le cadre de l'orientation et de l'égalité filles/garçons.
Créée en 2005, l'association « Elles bougent » vise à sensibiliser, informer et attirer les jeunes femmes, collégiennes, lycéennes et étudiantes vers les filières et carrières scientifiques, techniques, technologies et d'ingénierie. aux métiers de l'industrie et de la technologie en proposant des interventions dans les établissements.
Depuis l'année dernière, un groupe de travail égalité filles/garçons s'est constitué au lycée Cassin regroupant 7 enseignantes dont :
Ophélie Swinnen, professeure de math
Alexandra Scandella, professeure de SVT
Céline Egly, professeure de physique chimie
Marine Garnier, professeure de SVT
Le groupe présente une action par mois en moyenne.
C'est Ophélie Swinnen qui est à l'initiative de cet événement du mois de décembre et c'est la seconde fois que le lycée organise une action avec l'association.
Ce sont les professeurs des matières scientifiques qui ont sélectionné les élèves ayant un profil plutôt technique.
Après un temps de présentation générale de l'association, 50 élèves, uniquement des filles, de secondes et terminales en filière générale et technologique se sont réparties par groupe de 10 autour de tables rondes avec la présence d'une marraine qui leur a présenté son parcours, son travail.
5 intervenantes, marraines de l'association, ingénieures, techniciennes ont échangé avec les jeunes lycéennes. Les ateliers d'une durée de 20 minutes permettaient de faire tourner les équipes autour des marraines.
« L'objectif est de faire découvrir aux filles le domaine des sciences (ingénieure, technicienne...) en échangeant avec des femmes étudiantes ou travaillant dans des entreprises, industries » a expliqué Alexandra Scandella.
Et de poursuivre, « On constate que les filles ne vont pas facilement dans les matières scientifiques et n'ont pas forcément l'ambition de poursuivre leurs études jusqu'au niveau d'ingénieure. Nous, on a envie de faire évoluer les choses. »
À l'issue des tables rondes, un temps collectif d'échanges a clos l'intervention.
Maryse Amélineau
Ophélie Swinnen et Alexandra Scandella (de g à d)