Salle comble pour l'avant-première !

 

En tournée en France, le réalisateur Gilles de Maistre accompagné de la scénariste, son épouse Prune, était au Pathé Mâcon ce samedi après-midi pour présenter son nouveau film en avant-première, Le dernier Jaguar.

Tournée à Montréal et au Mexique, cette comédie d'aventure familiale évoque, avec de superbes images, une histoire d'amitié profonde entre une enfant et un jaguar, le trafic d'animaux et la déforestation en Amazonie.

 

Pourquoi ce film ?

Gilles de Maistre : «  Pour plein de raisons. Avec Prune, nous avons à coeur de raconter le monde avec un prisme familial, à travers de belles histoires qui puissent aussi éveiller les gens. Et la forêt amazonienne est aujourd'hui, une des grandes préoccupations mondiales. On avaient envie de raconter une histoire autour de cette forêt et de ce prédateur mythique qui peuple cette forêt de moins en moins ; Il ne reste que 15 000 jaguars dans le monde. On voulaient parler de sa disparition, essayer de défendre la forêt et le jaguar. On l'a raconté à la manière de Mia et le lion blanc. Beaucoup de gens voulaient une suite mais ce n'était pas possible. Il y avait aussi la volonté de rendre un hommage aux profs à travers ce personnage qui va jusqu'au bout pour essayer de sauver son élève et comprend l'importance de la transmission à l'éveil des enfants aux problèmes du monde. Cette notion là, était importante pour nous. »

 

Comment s'est réalisé le tournage ?

G de M : « Tout le travail s'est fait par imprégnation, la relation que l'on a avec l'animal, l'amour, le jeu et la nourriture. Tout est réalisé sans trucage, c'est aussi la spécificité de nos films. Les relations entre le jaguar et la petite fille sont vraies. Cela requiert un an de tournage, de création de liens jusqu'à l'âge adulte du jaguar. L'enfant et l'animal grandissent ensemble. Cette petite américaine, Lumi Pollack qui incarne Autumn, a déménagé avec sa famille pour vivre avec Hope, le jaguar. 

Une anecdote ? Je retiens les heures d'attente et de stress, comme on ne force pas l'animal, s'il n'a pas envie de tourner, on ne peut pas filmer et ça arrive tout le temps. Sur ce film, une journée a été perdue lors de la scène au bord du lac parce que, notre star avait refusé de se jeter à l'eau. »

 

Entre la conception du scénario et la fin du montage, 5 ans se sont écoulés. 100 personnes ont travaillé sur le film au Mexique.

L'argent du film sert à protéger le jaguar qui vit dans un refuge au Mexique.

Le dernier Jaguar, une fable écologique sensible et touchante qui éveille les consciences sur l'urgence de protéger notre planète.

Sortie en salles le 7 février.

Maryse Amélineau

Photos © Maryse Amélineau